Skip to main content

Cette épice, arrivée en Espagne au XVIe siècle en provenance d’Amérique, est l’ingrédient qui donne au chorizo sa couleur rouge caractéristique et lui confère la touche différentielle par rapport aux autres charcuteries et chorizos d’autres endroits.

Le chorizo de Rioja est le résultat d’un processus de production minutieux dans lequel une série d’ingrédients clés ne manquent jamais: viande de porc maigre et lard, boyau de porc 100 % naturel, sel, ail et paprika 100 % catégorie extra.

Cette épice, provenant d’Amérique, est arrivée en Espagne au XVIe siècle, des mains de Christophe Colomb, et de là, elle s’est répandue dans toute l’Europe, en Asie et en Afrique. On estime d’ailleurs que les poivrons étaient déjà cultivés partout dans le monde au 16e siècle. Bien que l’on ne sache pas exactement quand a eu lieu le séchage et la mouture de certains types de poivrons, comme le paprika et la nyora, pour en faire du paprika, tout indique que les Indiens d’Amérique le faisaient déjà.

Sa préparation est relativement simple. Le paprika est la poudre qui résulte du poivron rouge une fois qu’il a été séché et moulu.

Le processus commence par le séchage des poivrons, soit au soleil, soit par la fumée produite par la combustion du bois. Les graines et les pédoncules des poivrons sont ensuite retirés et broyés en une fine poudre qui est ensuite tamisée et enfin homogénéisée avec de l’huile ou de l’eau pour lui donner un aspect plus uniforme.

Différentes variétés et saveurs

Le poivron s’hybrident très facilement, c’est pourquoi il en existe tant de sortes dans le monde. Au XVIe siècle, il a été hybridé et cultivé également en Asie et en Afrique. Cela a permis de produire une grande variété de paprika dans le monde entier. Plus ou moins épicés, avec des couleurs et des odeurs différentes.

Au fil des ans, il est devenu un élément indispensable du régime alimentaire espagnol et méditerranéen, étant présent dans de nombreux plats. En Espagne, le paprika de Murcie et de La Vera (Estrémadure) est célèbre. En Europe, le paprika hongrois se démarque également. Les mêmes caractéristiques sont observées au Mexique et dans de nombreuses régions d’Asie.

En Espagne, il fait partie intégrante de notre cuisine et le piment doux est un élément indispensable dans des plats ou des ragoûts comme le poulpe à la galicienne, les pommes de terre de La Rioja, la soubressade, le chorizo...

Il en existe trois variantes : épicée, sucrée et aigre-douce. Bien que le plus utilisé en gastronomie soit le sucré, le piquant est largement utilisé dans certains produits de charcuterie.

Un condiment sain

Selon la Fondation espagnole pour la nutrition, il contient des protéines, des acides gras polyinsaturés, du calcium, du fer, du magnésium, du zinc, du potassium, du phosphore, de la niacine, de la thiamine, de la riboflavine, des bêta-carotènes et de la vitamine A.

En raison de sa teneur en capsaïcine, le paprika maintient le cholestérol et les triglycérides à distance. Ce composant stimule également la circulation. De plus, la forte teneur en fer du paprika en fait un condiment idéal pour les sportifs et les personnes souffrant d’anémie. Riche en fibres, le paprika contribue également à favoriser le transit intestinal.

Un ingrédient centenaire plein de saveur et de couleur qui non seulement égaye les plats les plus traditionnels de notre gastronomie mais qui a aussi des propriétés bénéfiques pour la santé.